La transition énergétique, en toute simplicité
La «transition énergétique», c’est modifier progressivement le mode production et de consommation de l’énergie. Cette transition est possible aujourd’hui parce que l’on se rend compte qu’on peut développer et exploiter des énergies durables, présentes à volonté et non polluantes. La décision de passer à ce nouveau mode d’énergie a une portée économique, environnementale, et sociale importantes.
La dimension économique, environnementale, sociale de la transition
Du développement tout court, on parle aujourd’hui du développement durable. Il ne s’agit plus d’être efficace, il faut également être efficient. C’est-à-dire couvrir les besoins des populations en énergie tout en utilisant de façon rationnelle les ressources existantes.
La dimension environnementale.
La transition énergétique implique l’abandon progressif des énergies considérés comme nocifs pour l’environnement et les remplacer par d’autres plus propres, saines, et renouvelables.
Les énergies fossiles (gaz, pétrole et charbon) sont les sources d’énergie les plus courantes. Ce sont celles qu’on envisage de supprimer à plus ou moyen terme. Elles sont, d’une part, dangereuses pour l’homme comme pour l’environnement. Et d’autre part, elles s’épuisent inexorablement et induisent des coûts supplémentaires pour leur extraction et exploitation. Ce dernier argument, plus économique qu’humain, devrait arriver à convaincre des climato-sceptiques d’abandonner ces énergies.
Les énergies renouvelables a contrario, proviennent de sources qui se régénèrent en permanence ( soleil, eau, air, terre et déchets). La France actuellement produit son électricité à partir des énergies fossiles, nucléaire et les énergies renouvelables. L’objectif est de produire 40% de son électricité à partir des énergies renouvelables à l’horizon de 2030. Pour approfondir le sujet, lire la loi de transition énergétique.
Si les énergies renouvelables sont bénéfiques pour l’environnement et la santé, il convient de s’interroger quelle est leur apport à l’économie du pays.
La dimension économique de la transition énergétique.
C’est tout un modèle économique qui s’est crée dans le sillage de la transition énergétique.
Ce modèle économique est basé sur l’innovation technologique. Il implique tout une chaîne de transformations : un nouveau mode d’investissement, de financement des projets, de formation des cadres compétents et de la main d’œuvre qualifiée.
Toute une industrie s’est développée. Elle touche plusieurs domaines interconnectés : la rénovation thermique des bâtiments, le transport, la gestion des déchets, la production, le stockage et l’utilisation des énergies.
Des emplois directs et indirects sont générés, une grande partie de ces emplois est locale. l’Agence Internationale pour les Énergies Renouvelables (IRENA) confirme ce constat. En 2018 11 millions d’emplois ont été crées dans le monde dans le secteur des énergies renouvelables (éoliennes, panneaux photovoltaïque et biocarburants)
Ce nouveau modèle économique implique l’utilisateur final et le pousse à consommer autrement.
La dimension sociale de la transition énergétique.
Certains, ceux qui se soucient de l’avenir de la planète , initient des nouveaux comportements de consommation d’énergie par conviction. D’autres les adoptent, encouragés en cela par les diverses (aides) versées par l’État.
Les individus doivent s’approprier les nouveaux modes de consommation de l’énergie. Ils doivent savoir que chaque action écologique compte. Le principe de Pareto stipule qu’environ 80% des effets sont produit par 20% des causes. Quelques petits changements d’habitudes et d’équipements ont des effets importants.
Des solutions énergétiques sont disponibles. Elles visent à réduire la consommation de chauffage, d’eau et d’électricité en utilisant des équipements adaptés : les pompes à chaleur, des récupérateurs d’eau de pluie, ou encore des programmateurs de chauffage.
Acheter des produits locaux, réparer et maintenir ses équipements au lieu de jeter, Recycler ses objets ou ses vêtements. Tout cela est à la portée de tous .